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mercredi 2 juin 2021

Appel à contribution: Environnement, culture et société: ruptures ou inteconnectivités?

ARJIL TM


 Il est communément admis que l'homme opère dans des contextes socioculturels qui exigent le déploiement de beaucoup d’efforts pour relever le défi de vivre en harmonie avec la nature et/ou se réconcilier avec elle. Alors que la nature peut se passer de l’homme, celui-ci ne peut pas vivre sans la nature. Mieux encore, dans le cas de la dégradation de l'environnement et des ressources naturelles causée par l'activité humaine (GIEC, 1990), la nature ne cesse de se révolter contre les abus de l’homme, qui s’expose selon les zones et le degré de veille et d’adaptation à des catastrophes naturelles comme la sécheresse, les inondations et la désertification.

En l'absence d'infrastructures convenables pour résister au changement climatique et renforcer la résilience, les êtres humains subissent de temps à autre des châtiments naturels sévères tels que les déplacements forcés, la migration et la fuite vers des lieux écologiquement sûrs (réfugiés environnementaux). Les plantes et les animaux ne sont pas en reste, puisqu’ils sont à leur tour victimes d’aléas climatiques  (disparition, détérioration, déclin, etc.).

En dépit de cette situation alarmante, les flux migratoires demeurent assez limités en raison de la coercition légale (Max Weber) exercée par les Etats à l'intérieur de leurs frontières et ce, en vertu du principe de la souveraineté nationale. Pire encore, de tels flux attisent souvent le sentiment de la cohésion nationale pour rejeter l'autre (comme si l'autre était l'enfer selon l'expression de Sartre) ; pourtant, l'environnement ignore les frontières nationales et ne respecte la souveraineté d’aucun pays.

Face à la cupidité de l’Homme (la recherche constante de la prospérité), mais aussi des entreprises (la maximisation du profit), la relation humaine avec l'environnement s’est considérablement dégradée et transformée en une sorte de lutte durable pour la domination, le contrôle et la surexploitation des ressources naturelles. La scène qui en découle se transforme alors en une « tragédie des communs » (Garrett Hardin, Tragedy of the commons) qui appuie la société du risque (Ulrich Beck, Risk of society) sous l’effet de l'industrialisation et du recours massif à la technologie.

Par ailleurs, dans un contexte marqué par de profondes mutations sociétales vers l'industrialisation, il n’existe aucun compromis entre les visions politiques, bureaucratiques, économiques et même écologiques, qui s’affrontent pour trouver une issue à cette situation environnementale tragique. Tous les regards sont alors tournés vers la manière de gérer le commun humanitaire en introduisant (ou non)  des mécanismes de régulation) l’instar de la tarification. Parallèlement, le système libéral continue d’agir en préconisant l’amélioration du bien-être de l'individu à court terme, sans se soucier des droits des générations futures à jouir de ressources naturelles pérennes.

Dans cette perspective, les initiateurs de cet ouvrage collectif intitulé : « Environnement, culture et société : ruptures ou interconnectivités » invitent les chercheurs en sciences sociales à soumettre des propositions d’articles, qui porteront, à titre indicatif, sur les axes suivants:

-       Capitalisme, environnement et développement

-       Le coût économique de la protection de l'environnement

-       La construction sociale des concepts environnementaux

-       La construction sociale de l'environnement et de la culture

-       Culture et environnement

-       Socialisation et environnement

-       Mouvements sociaux et environnement

-       Pensée politique et idées environnementales

-       L'acteur politique et l'environnement

-       La justice écologique

-       Ethique et environnement

-       Développement durable ou durabilité sociale?

-       Les groupes d’intérêt et environnement

-       L'économie des ressources naturelles et le développement durable

-       L'équité intergénérationnelle

-       La solidarité intergénérationnelle

-       Dette écologique et justice intergénérationnelle

-       La culture environnementale chez l’acteur


Dates importantes et détails de la soumission :

- 30 Novembre 2021 : soumission d'un résumé (300 mots répondant à quoi?, pourquoi? et comment ?) comprenant le nom complet, l'affiliation, l'e-mail et une courte biographie.

- 15 Mars 2022 : Notification des résumés + consignes de rédaction.

- 1er Avril 2022 : Soumission finale de l'article.

- Juin 2022, Publication.




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Les documents initiaux et finaux doivent être envoyés à l'adresse e-mail suivante :

arjil.org@gmail.com 

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